Lorsque l’on veut s’attaquer à l’impact environnemental d’un vêtement, il est indispensable de comprendre quels sont les grands facteurs d’impact mais aussi quelle est la réalité du terrain à chaque étape de la fabrication, de son usage et de sa fin de vie.
C’est un sujet complexe car être capable de calculer un ACV est une chose (pas si simple – nous allons y revenir). Mais se contenter de rester derrière un tableau excel ne résoudra jamais aucun problème. Faire mieux implique d’être sur le terrain au contact de ceux qui font, qui ont les compétences et avec qui on peut réfléchir ensemble à faire mieux.
Actuellement, beaucoup considèrent que pour être « green », il faut utiliser des matières recyclées… Evidemment, il s’agit d’une piste d’avenir mais ce n’est qu’une des solutions au problème, pour plusieurs raisons :
- Il s’agit effectivement d’un enjeu majeur de notre décennie. Mais à l’heure où on se parle il n’existe pas de filières circulaires opérationnelles en Europe capable de traiter des volumes importants de manière suffisamment optimisée pour être économiquement viable et apportant un bon niveau de qualité. De nombreuses initiatives sont engagées que ce soit sur le recyclage mécanique ou le recyclage en chimie propre mais il va falloir encore patienter.
- Recycler des matières potentiellement toxiques n’a pas de sens sauf si on est en mesure de traiter le problème durant le processus de recyclage, sachant que ce même processus doit être évidemment clean.
- Des usines de bouteilles plastiques se sont montées en Chine pour réutiliser ces bouteilles neuves et en faire un fil polyester recyclé ! Donc lorsqu’on choisit une matière recyclée, il est indispensable de tracer la filière et identifier les procédés utilisés.
- Aujourd’hui, plus de 95% des produits textiles vendus sont fabriqués avec des matières « vierges ». Donc si on veut vraiment s’occuper du problème, il faut en PRIORITE s’occuper de l’impact des matières 1ères.
- Dans tous les cas, les besoins de matières 1ères vierges resteront énormes même si les filières circulaires se développent.
Sommaire
Qu’est-ce que l’industrie du textile ? Quelle pollution ?
L’industrie textile est un important pollueur, produisant des émissions nocives qui nuisent à l’environnement et à la santé humaine. Cette industrie nécessite un nombre considérable de ressources (surtout pendant les premières phases de la production), et produit également de grandes quantités de déchets solides, notamment des textiles qui ne sont pas biodégradables. Par ailleurs, la teinture et le finissage d’un vêtement représentent environ 36 % des rejets chimiques.
Ce qui fait que l’industrie textile est le troisième plus grand pollueur au monde, après l’agriculture et le transport, car chaque vêtement produit, rejette près de 100 substances chimiques au cours de son cycle de vie.
Le processus de fabrication des textiles utilise des éléments artificiels, de l’énergie et des tonnes de litres d’eau, qui sont tous des éléments contribuant à la pollution. L’un des produits chimiques utilisés dans le processus de fabrication est le dioxyde de titane (TiO2), qui est un composé inorganique utilisé comme pigment blanc ou catalyseur. Le TiO2 est connu pour provoquer des pluies acides lorsqu’il réagit avec l’eau et l’air.
De ce fait, l’utilisation massive d’eau, le transport des matières premières et des produits finis, ainsi que la fast fashion contribuent de manière significative à l’empreinte écologique de l’industrie.
Enfin, le cycle de vie d’un textile comporte de nombreuses phases qui aboutissent à la pollution de l’environnement. Tout commence par les fibres naturelles et synthétiques qui sont cultivées puis récoltées et transformées en fil. Le processus de filage nécessite beaucoup d’énergie car il utilise beaucoup d’électricité ou même de l’essence pour que les machines qui filent les fibres fonctionnent.
Quant à lui, le processus de teinture utilise de nombreuses substances artificielles et beaucoup d’eau, et parfois cette eau n’est pas traitée de manière adéquate avant d’être rejetée dans les rivières ou les puits voisins !
Comment mesurer la pollution textile ? que signifie ACV ?
Si on se réfère à la définition de l’Ademe, l’analyse du cycle de vie (ACV) recense et quantifie, tout au long de la vie des produits, les flux physiques de matière et d’énergie associés aux activités humaines. Cette méthode a été normalisée au travers de la norme ISO 14040 et 14044 (de l’Union Européenne).
Il doit donc permettre de mesurer l’empreinte environnementale à toutes les étapes de la vie du produit sur les différents indicateurs d’impact en particulier les 3 principaux que sont :
- Le changement climatique
- L’eutrophisation de l’eau douce
- L’utilisation des ressources fossiles
L’analyse du Cycle de Vie permet donc d’identifier à quel moment de la chaine un produit est le plus polluant en fonction des matériaux utilisés, de ses méthodes et lieux de productions mais aussi du nombre de lavage après l’avoir acheté ou de la gestion de sa fin de vie.
Ainsi, le classement des vêtements selon leur impact environnemental permet de sensibiliser les consommateurs aux conséquences écologiques de leurs choix de mode.
L’ACV répond donc à un protocole normé permettant de comparer les résultats d’un produit à un autre (et d’une marque à une autre). Tous les acteurs qui communiquent sur une Analyse de Cycle de Vie sont donc sensés utiliser un protocole semblable pour garantir la véracité des informations aux consommateurs.
Le périmètre ci-dessous décrit les étapes prises en compte lors de l’étude
Exemple d’un calcul ACV d’une gigoteuse portée et lavée 30 fois (unité fonctionnelle)
Les 3 facteurs d’impact sont mesurés sur L’ensemble du cycle de vie du produit, allant de la conception à sa fin de vie en passant par la distribution et son utilisation.
FOOTBRIDGE permet également de mesurer sur ces 3 facteurs, la différence avec le même produit témoin (le calcul ACV du produit témoin est réalisé à partir d’une moyenne de référence de la production mondiale).
Au-delà de la norme, il est impératif que l’ACV puisse donner une image juste de la répercussion d’un produit. La condition à cela est de pouvoir s’appuyer sur des données fiables et précises. Or ce n’est pas toujours le cas.
Pour exemple, un T-shirt en coton conventionnel (culture la plus polluante au monde) et le même T-shirt en coton biologique certifié GOTS et FLOCERT de bout en bout ont une répercussion environnementale et social diamétralement opposé.
Dans ce cas, l’ACV – et donc le processus de calcul – doit permettre de montrer précisément la différence entre ces 2 produits. Dans le cas contraire, les conséquences seraient désastreuses pour le développement durable de notre industrie textile.
130 milliards de vêtements sont consommés chaque année dans le monde
Cette surconsommation de vêtement de mode est appelé « fast fashion » et est un facteur clé de la pollution causée par l’industrie textile. L’industrie textile est responsable de 10 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, soit plus que l’aviation et le transport maritime réunis. Elle est également la deuxième industrie la plus polluante de la planète après le pétrole.
Les principaux facteurs de conséquences sont :
- L’utilisation de produits synthétiques comme l’acrylique, le nylon et le polyester, qui sont fabriqués à partir de combustibles fossiles.
- L’utilisation d’eau dans le processus de fabrication, souvent dans des régions où l’eau est rare.
- Le rejet de éléments chimiques toxiques dans l’air et dans l’eau, notamment des substances cancérigènes et des perturbateurs endocriniens.
- L’élimination des déchets de vêtements, qui finissent souvent dans des décharges ou sont incinérés, libérant des polluants nocifs dans l’air.
Les entreprises du textile commencent à prendre des mesures pour réduire leur répercussion sur l’environnement, mais le chemin à parcourir est encore long. Nous devons exiger des pratiques plus durables de la part de l’industrie de la mode et faire des choix qui réduisent notre propre impact environnemental.
L’éco-conception doit donc s’appuyer sur plusieurs éléments. L’ACV est une aide à la compréhension des enjeux pour chaque type de produit, mais ce n’est pas le seul et dans tous les cas, ce n’est qu’une étape dans une démarche d’éco-conception.
Comme évoqué dans un précédent article – L’éco-conception : possibilité ou nécessité ? -, l’eco-design c’est d’abord du bon sens. C’est aussi des compétences que l’on acquiert en se posant les bonnes questions et en allant au fond des choses. Il faut avoir beaucoup d’exigence pour obtenir les réponses à toutes les questions et beaucoup d’énergie pour changer ce qui ne va pas.
La bonne nouvelle, c’est qu’aujourd’hui tout est beaucoup plus simple car tout le monde s’y met. L’effet d’entrainement est massif et oblige tous le acteurs à se remettre en cause.
Sur certains aspects et pour certains produits, les différentes étapes de production ne sont pas les seules concernées. Le citoyen qui porte le produit, le lave, le sèche… peut être une source importante de l’impact de ce même produit. De la même manière, acheter un produit de mauvaise qualité que l’on va jeter rapidement est un choix de consommation qui a des répercussions directes sur notre environnement.
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Planifiez une démoNous sommes tous concernés par la pollution du textile
Les marques et les industriels peuvent donc agir ensemble pour réduire leur répercussion sur l’environnement. Si tous les acteurs de la chaine s’engagent à repenser leur modèle et à faire les bons choix, notre industrie peut devenir vertueuse en réduisant drastiquement son bilan carbone et les pollutions en tout genre.
L’équivalent d’une benne de vêtements est jetée chaque seconde dans le monde.
Le mouvement est en marche. Il a mis beaucoup de temps mais il est enfin engagé et il s’accélère rapidement. Chez GOOD FABRIC, nous voyons les volontés s’afficher et les progrès avancer chaque jour.
Pas d’ACV vérifiée si pas de traçabilité de bout en bout
Cependant, pour pouvoir véritablement mesurer le cout environnemental d’un vêtement, il n’est pas sérieux de se contenter de prendre uniquement des valeurs par défaut dans des bases de données sans se préoccuper de ce qui se passe réellement, par exemple chez un filateur ou chez le teinturier qui a réalisé l’impression.
Car entre deux teintureries dans un même pays, la 1ère qui utilise l’électricité d’une centrale à charbon et qui rejette ces eaux toxiques dans le ruisseau derrière l’usine, et la 2ème qui a posé des panneaux photovoltaïques sur le toit de l’usine, qui est certifiée GOTS et qui retraite parfaitement ses eaux, c’est bien sur le jour et la nuit !
Or, si on ne se réfère qu’aux valeurs par défaut des bases de données sans se préoccuper de ce qui se passe réellement dans les usines, il est impossible de réaliser un calcul sur cette répercussion, juste et pertinent. Pour cela, il est indispensable de connaitre l’ensemble des acteurs de sa filière… et de bien les choisir.
C’est toute la difficulté de l’exercice, car il y a souvent un gouffre entre la théorie et la vraie vie. Et ceci peut avoir pour conséquence d’induire en erreur l’information portée aux consommateurs.
ACV, affichage environnemental, quelle différence ?
L’affichage environnemental tout le monde en parle mais personne ne sait ce que c’est ! c’est normal puisque cette règlementation liée à la loi AGEC et qui s’appliquera à tout produit textile n’est pas encore définie. Il s’agit de mettre une note (ou plutôt une lettre A, B, C, D ou E) en fonction de la répercussion environnementale comme on peut le connaitre sur les produits alimentaires pour définir la compétence nutritionnelle.
Outre la question des critères qui seront retenus pour définir ce qu’est un vêtement « eco-responsable » ou pas, le sujet est très sensible car vouloir simplifier à l’extrême un sujet complexe peut avoir des conséquences imprévues voir contraires à l’objectif initial.
ACV et affichage environnemental sont des notions voisines mais qu’il ne faut pas confondre. Ils utilisent la même méthode et le même procédé de calcul. L’ACV mesure les différents impacts du produit du champ de coton à sa fin de son cycle lorsque l’affichage environnemental donnera au consommateur une note en s’appuyant sur la comparaison entre l’impact de ce produit et la moyenne de répercussion des produits similaires.
L’analyse du cycle de vie est donc utile dans l’éco-conception du produit, c’est-à-dire pour les équipes qui le créent et le développent.
Être capable de communiquer la véritable histoire de son produit. Expliquer où et dans quelles conditions il a été fabriqué de bout en bout est la seule condition qui permette véritablement de maitriser sa communication produit et d’apporter la transparence au consommateur.
Les marques qui arriveront à cet objectif seront les prochains leaders de leur marché.
En attendant, il faut avancer dans cette démarche exigeante car c’est la seule voie possible pour les marques qui veulent véritablement s’engager et ne pas être dans le greenwashing. Il s’agit d’une profession de longue haleine en procédant par étape, en se concentrant d’abord par les principales filières.
Mettre en place une véritable traçabilité en responsabilisant chaque acteur de la chaine sur les données qu’il communique et en les contrôlant permet de ne plus se contenter de belles déclarations sans réellement savoir.
Les allégations doivent être vérifiées. D’où vient la matière, dans quelles conditions a-t-elle été produite ?
Peut-on ignorer l’impact social que provoque l’industrie du textile ?
Autre sujet, est-il possible de se préoccuper de l’environnement sans se préoccuper de l’humain ? Evidemment non (en tout cas de notre point de vue) ! Alors pourquoi la loi Agec sur l’affichage… environnemental ne prendra pas en compte les conditions de travail sur les filières de production ?
Certains nous diront que l’on ne peut pas tout faire. Il faut savoir choisir ses combats mais tout le monde ou presque est d’accord pour considérer que l’on doit veiller aux bonnes conditions sociales lors de la production de ses collections. C’est d’autant plus un élément critique que le risque réputationnel d’une marque porte d’abord sur le respect des travailleurs. Les différents scandales humanitaires que notre industrie a pu connaitre et le risque de boycott, en particulier des nouvelles générations, mettent les donneurs d’ordre face à leurs responsabilités.
Pour cela, il est indispensable de connaitre ses fournisseurs, et pas seulement les confectionneurs. La aussi, le sujet est particulièrement complexe car garantir de bonnes conditions de travail est une évidence mais ces conditions liées à cette profession n’ont pas la même signification que l’on soit en France, au Portugal ou au Bangladesh. Veiller à l’application des règles du droit du travail définies par l’OIT est un socle minimum.
La responsabilité d’une marque est engagée pas uniquement sur le rang 1 mais sur l’ensemble de la chaine.
- Dans quelles conditions de sécurité sont manipulés les produits chimiques dans les teintureries ?
- Comment sont retraitées les eaux pour éviter l’empoisonnement des villages voisins ?
Voici quelques exemples qui démontrent que de réaliser un audit social de l’usine de confection (par un auditeur local) est très insuffisant pour garantir de bonnes conditions de travail.
D’autre part, lorsqu’on évoque la question du bien être animal à un éleveur nomade en Mongolie. Il ne comprend, tout simplement, pas la question. Ses animaux font partis de sa famille. Pour lui, il est impensable de mal traiter ses chèvres. Elles sont une condition de survie de sa famille dans un environnement très hostile, particulièrement en hiver.
Evidemment, la question de la maltraitance animale est un sujet qu’il faut combattre partout sur la planète. Mais il n’est pas possible de considérer que c’est un problème généralisé. De la même manière, il existe, dans tous les pays, de nombreuses très belles usines qui portent un intérêt prioritaire à la qualité de vie de leurs ouvriers. A l’inverse, les mauvais exemples existent y compris en France.
En résumé, lorsqu’on veut réduire l’empreinte environnementale d’un vêtement et qu’on détaille tous ses facteurs polluants, on peut finir par avoir mal à la tête. Il faut alors d’abord se concentrer sur les fondamentaux pour cranter sa démarche de progrès :
- Fabriquer un produit de qualité qui va durer longtemps
- Utiliser des vraies matières responsables, certifiées et tracées
- Garantir la non-toxicité des produits et la sécurité des ouvriers
- Réduire drastiquement les GES et les éléments polluants dans l’air et l’eau
Pour les marques qui possèdent de nombreux fournisseurs, il est indispensable d’utiliser, en parallèle d’une connaissance approfondie de ses filières, des outils permettant de structurer et de piloter efficacement l’éco-conception de leurs collections.
Sources
https://www.goodfabric.fr/laffichage-environnemental-pour-le-textile-est-ce-une-si-bonne-idee
7 questions clés de l’article
- Quel est l'impact environnemental de l'industrie textile ?
L’industrie textile, une des industries les plus polluantes, impacte l’environnement à travers des émissions de CO2, l’utilisation intensive de matières premières, et le rejet de produits chimiques. Elle consomme des quantités significatives de ressources, notamment l’eau, et génère des déchets textiles non biodégradables.
Le processus de teinture et d’ennoblissement libère environ 36% des substances chimiques utilisées, contribuant à la pollution des eaux et à l’impact écologique global.
- Quelle est la part de l'industrie textile dans les émissions mondiales de gaz à effet de serre ?
L’industrie textile est responsable de 10 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, surpassant les émissions combinées de l’aviation et du transport maritime.
Cette industrie utilise des fibres synthétiques comme le polyester, l’acrylique et le nylon, fabriquées à partir de combustibles fossiles. Ces matériaux contribuent significativement à l’empreinte carbone globale de l’industrie.
- Comment la fast fashion contribue-t-elle à la pollution ?
La fast fashion, caractérisée par une production et une consommation rapides de vêtements, contribue fortement à l’impact de l’industrie textile sur l’environnement.
Elle entraîne une grande utilisation de matières premières synthétiques, une consommation importante d’eau souvent dans des régions où cette ressource est rare, et le rejet de substances chimiques nocives dans l’air et l’eau, y compris des perturbateurs endocriniens et des substances cancérigènes.
- Quel est l'impact des consommateurs sur l'industrie textile ?
Les consommateurs influencent l’impact environnemental de l’industrie textile à travers leurs habitudes de consommation. L’achat de vêtements de mauvaise qualité, qui sont rapidement jetés, augmente la production de déchets vestimentaires.
De plus, les pratiques de lavage et de séchage des vêtements peuvent contribuer à la pollution, notamment par le rejet de microfibres synthétiques dans les eaux usées.
- Comment les marques peuvent-elles réduire leur impact sur l'environnement ?
Les marques et les industriels du secteur textile peuvent diminuer leur impact environnemental en collaborant pour repenser leurs modèles de production et de distribution.
Ils peuvent réduire leur empreinte carbone et les pollutions diverses en optant pour des matières premières responsables, en améliorant la gestion de l’eau et en réduisant l’utilisation de produits chimiques dans le processus de production.
Une prise de conscience collective est nécessaire pour aboutir à des pratiques plus durables et respectueuses de l’environnement.
- Pourquoi est-il essentiel de connaître l'ensemble des acteurs de la filière textile ?
Pour évaluer précisément l’impact de l’industrie textile, il est essentiel de connaître tous les acteurs de la filière, des producteurs de matières premières aux fabricants de textiles.
Cette connaissance permet d’identifier et de sélectionner des fournisseurs qui respectent les normes environnementales et sociales, contribuant ainsi à un cycle de vie du produit plus responsable.
La diversité des pratiques entre les différents acteurs rend cette compréhension fondamentale pour une approche juste et pertinente de l’impact environnemental.
- Quels sont les impacts sociaux de l'industrie textile et comment peuvent-ils être gérés ?
L’industrie textile a un impact social significatif, notamment en termes de conditions de travail dans les pays producteurs. Il est nécessaire de garantir de bonnes conditions de travail, en conformité avec les normes internationales comme celles définies par l’OIT.
La connaissance approfondie des fournisseurs et la garantie de conditions de travail équitables sont essentielles pour la responsabilité sociale des entreprises. Cela inclut la gestion des risques réputationnels et la prévention des scandales humanitaires, un élément critique pour le secteur du textile et de l’habillement.