La Responsabilité Sociétale des Entreprises a fait son apparition en 1953 avec Howard Bowen, qui publie Social Responsibilities of the Businessman. Mais la RSE est réellement devenue une préoccupation pour la plupart des entreprises depuis la fin des années 2010 sous la pression de réglementations notamment en Europe et en France.
En 2025, la tendance est désormais à la dérégulation après avoir voulu imposer un cadre législatif très contraignant. Mais les atermoiements de nos politiques ne peuvent inverser une situation climatique qui obligent les citoyens et les entreprises à faire face et à trouver des solutions perennes et innovantes pour les prochaines décennies.
A l’heure où la situation géo-politique et économique au niveau mondial, et en particulier en Europe, est pour le moins bousculée, comment une maison de Mode peut elle conjuguer rentabilité et responsabilité ?
Cette question récurrente se pose depuis toujours que ce soit après la crise des subprimes ou la Covid-19. Les entreprises doivent faire preuve d’une grande agilité dans ce monde de plus en plus incertain, en tout cas pour celles qui veulent avoir une vision de long terme.
Sommaire
Désirabilité + Rentabilité + Engagement Sociétal
Créativité, excellence opérationnelle et responsabilité ne sont pas incompatibles. Au contraire ces 3 dimensions sont essentielles et complémentaires, à condition de réfléchir sérieusement à son business model et d’y apporter les bonnes réponses.
Outre la stratégie, c’est la capacité opérationnelle à atteindre les objectifs, étape par étape, qui fait la différence. Or la RSE est un sujet transverse qui concerne non seulement l’ensemble des équipes mais aussi les parties prenantes et en particulier les acteurs de la supply chain.
Dans ces conditions, quelle organisation mettre en place ?
Le préalable est de définir la vision de l’entreprise en matière de RSE pour décliner des objectifs et un plan d’action. Ensuite l’important est d’opérationnaliser le plan et d’obtenir des résultats mesurables
Or dans bien des cas, les objectifs RSE viennent s’ajouter à la stratégie et aux objectifs de l’entreprise déjà définis. Ils sont alors rarement alignés.
Vouloir s’engager dans une démarche RSE tout en préservant la rentabilité impose de repenser le business model. Ce travail ne peut se faire sans la pleine implication de la direction générale avec l’approbation des actionnaires.
Compliancy first ?
Dans certaines entreprises, la RSE est traitée sous l’angle de la compliance. Il s’agit alors de l’affaire de juristes pour répondre aux réglementations. C’est effectivement nécessaire mais comment organiser l’atteinte des objectifs de réduction d’impact ?
Ces 2-3 dernières années, la RSE a rimé avec tableaux excel, et jolis rapports annuels. Les responsables RSE sont submergés par les bilans carbone, rapport CSRD et les innombrables meetings autour de la réglementation Climat et Résilience ou du Green Deal. Tout sauf l’action concrète et pragmatique pour obtenir du résultat.
Là encore la réduction de l’empreinte carbone passe en priorité par l’éco-conception des produits. Mais les moyens financiers et la capacité d’investissement n’est pas extensibles. Il est alors urgent d’utiliser les bonnes solutions technologiques pour aider les équipes dans leurs taches.
Communication RSE, risques et opportunités
Communiquer pour les marques qui s’engagent à faire mieux est également un véritable défi.
Pour bien communiquer, il faut maitriser son sujet. Là encore, que ce soit sur l’éco-conception, les valeurs de la marque où le respect de la législation ; il n’est pas aisé de prendre la parole.
- Dire quoi ?
- Comment se prémunir du risque de la critique systématique voir du lynchage ?
- Comment répondre aux questions parfois très précises de certains clients ?
Les services communication ne maitrisent pas les enjeux et les sujets de la RSE. Ils n’ont donc pas les clés pour les mettre en valeur. A l’inverse, un Directeur RSE n’est pas un directeur de la communication…
Pourtant, la communication est le dernier étage de la fusée RSE. Valoriser ses engagements et les résultats obtenus sont un levier d’attachement à la marque.
Utiliser le bon ton, apporter des informations justes et précises, éviter le greenwashing. Ceci nécessite là encore de maitriser son sujet.
Enfin, communiquer par la preuve nécessite de se concentrer sur le produit en utilisant des outils pertinents et simple à déployer.
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Planifiez une démoInternaliser ou externaliser la RSE ?
Comme toujours, il n’y a pas de recette miracle. Les options sont multiples en fonction de la taille de la société, de ses ambitions et de ses moyens. Mais il est possible de faire un retour d’expérience sachant que le couple coût/investissement versus empreinte/bénéfice est une règle cardinale pour mesurer la performance.
Les entreprises de l’habillement, lorsqu’elles se sont lancées sur les sujets RSE, ont souvent recruté un ou une Responsable RSE pour structurer leur démarche. Or la RSE est un « métier » nouveau qui touche toutes les facettes d’une entreprise.
Dans la Mode, le cœur du sujet est le produit. En RSE, c’est la même chose. + de 80% de l’impact social et environnemental d’une marque textile se trouve dans ses produits.
Donc l’équipe en charge de la RSE doit en priorité se concentrer sur l’eco-conception. Les compétences s’acquièrent progressivement mais il reste beaucoup à faire dans ce domaine. Et beaucoup de Directeur/trice RSE ont un profil juridique.
La RSE est l’affaire de tous dans l’entreprise et non d’une seule personne où d’un service. L’atteinte d’objectifs ambitieux n’est possible qu’avec l’implication collective et l’acquisition des compétences à tous les niveaux. La qualité managériale d’un tel projet est alors déterminante pour faire des pas de géants ou du surplace.
Les avantages de l’externalisation du management de la RSE dans une entreprise de prêt-à-porter
- Expertise spécialisée : Un prestataire externe apporte une connaissance approfondie des enjeux RSE, des réglementations en vigueur (CSRD, DPEF, devoir de vigilance, etc.) et des meilleures pratiques du secteur textile.
- Vision objective et stratégique : Un regard extérieur permet d’identifier les axes d’amélioration et de structurer une feuille de route RSE sans biais internes.
- Gain de temps et optimisation des ressources : Externaliser permet à l’entreprise de se concentrer sur son cœur de métier sans mobiliser des ressources internes importantes.
- Meilleure gestion des risques : Un prestataire qualifié peut cartographier les risques environnementaux et sociaux de la chaîne d’approvisionnement, établir des plans d’action et anticiper les réglementations futures.
- Flexibilité et adaptation : L’externalisation permet d’adapter les missions et le niveau d’accompagnement selon les besoins et l’évolution de la stratégie RSE.
- Crédibilité renforcée auprès des parties prenantes : Collaborer avec un expert reconnu peut rassurer les investisseurs, consommateurs et partenaires sur l’engagement RSE de l’entreprise.
Les inconvénients de l’externalisation du management de la RSE
- Manque d’ancrage culturel et d’intégration interne : Un prestataire externe peut avoir du mal à s’intégrer pleinement à la culture d’entreprise et à engager efficacement les collaborateurs.
- Coût potentiellement élevé : Selon l’ampleur de la mission, l’externalisation peut représenter un investissement financier conséquent.
- Dépendance à un acteur externe : Un risque existe si le prestataire quitte la mission ou si l’entreprise devient trop dépendante d’une expertise qu’elle ne développe pas en interne.
- Moins de réactivité face aux urgences : Contrairement à une équipe interne, un prestataire peut avoir un temps de réponse plus long en cas de crise RSE ou d’audit inopiné.
- Difficulté à garantir un transfert de compétences : L’expertise doit être transmise aux équipes en interne à moyen/long terme.
- Possibles conflits d’intérêts : Certains prestataires peuvent être partenaires de certains fournisseurs ou avoir des méthodologies normées qui ne s’adaptent pas toujours aux spécificités de l’entreprise.
- Besoin d’un suivi rigoureux : Il est essentiel d’encadrer la mission avec des objectifs précis et un suivi des résultats pour éviter les écarts entre les attentes et la réalité du travail effectué.
Dans ces conditions, externaliser le projet RSE peut s’avérer judicieux à condition de :
- S’entourer d’une équipe experte et de confiance, capable de couvrir les principaux sujets de la RSE
- Cadrer la mission et les objectifs
- S’assurer de la transmission des compétences aux différentes équipes en interne.
- S’entourer d’un prestataire externe capable d’intervenir auprès du Comex tout autant que des équipes métiers, d’un commissaire au comptes, d’un tricoteur ou d’un journaliste.La synergie GOOD FABRIC x FOOTBRIDGE, atout déterminant pour apporter une réponse globale
La synergie GOOD FABRIC x FOOTBRIDGE, atout déterminant pour apporter une réponse globale
Notre préoccupation est de FAIRE. Les solutions se mettent en oeuvre sur le terrain.
Depuis plus de 20 ans, les dirigeants de GOOD FABRIC et de FOOTRIDGE ont bâti une solide expérience de la création de marques et du développement d’entreprises référentes en terme de réduction d’impact.
L’offre de services développée depuis 2016 au sein de GOOD FABRIC puis de FOOTBRIDGE permet de proposer une solution à la carte pour mener une mission spécifique jusqu’à l’externalisation complète de la fonction RSE.
Le management de la RSE par GOOD FABRIC permet de piloter l’ensemble des leviers de la RSE de manière coordonnée en relation directe avec les équipes. Elles peuvent s’appuyer sur notre savoir faire et notre disponibilité pour avoir des réponses concrètes à leurs questions et renforcer leurs compétences.
L’une des particularités de GOOD FABRIC est aussi de FAIRE notre part aux côtés des équipes et de réaliser le plan d’action préalablement validé avec le management. Car le succès de tout projet passe par la capacité à le mettre en œuvre.
FOOTBRIDGE plateforme idéale pour les acteurs de la mode
En parallèle, le déploiement de la plateforme FOOTBRIDGE (développée par GOOD FABRIC) permet d’optimiser la productivité des projets de traçabilité et de mesure d’impact.
La synergie, au sein d’une même plateforme, entre traçabilité et calcul ACV est clé. Ainsi nous apportons les indicateurs utiles à l’éco-conception et la mesure d’impact des collections.
L’ergonomie et le développement spécifique de la plateforme pour le secteur de la Mode facilite la prise en main par l’ensemble des équipes sans avoir besoin de compétences particulières.
Efficacité opérationnelle et maitrise budgétaire
Pour exemple, les entreprises qui se sont engagées dans la traçabilité de leur production, ont démontré leur volonté d’avancer sérieusement dans le bon sens. Mais beaucoup se heurtent à des difficultés :
- le manque de transparence de la supply-chain
- l’utilisation de plateforme de traçabilité parfois obnubilée par la technologie mais éloignée de la réalité du métier
- la difficulté de collecter la donnée pertinente accaparent l’essentiel des ressources et ne permettant pas de se concentrer sur l’essentiel : l’exploitation de ces données pour améliorer les pratiques et réduire les impacts.
Parmi les plateformes de traçabilité et de calcul d’impact, combien ont été développées par des gens qui connaissent la réalité d’une filière de production d’un vêtement ou les contraintes itinérantes au développement et à la commercialisation d’une collection. Pourtant il s’agit d’un axe critique pour proposer une solution répondant précisément aux attentes des utilisateurs.
La maitrise budgétaire est un autre point clé en faveur de l’externalisation. GOOD FABRIC est en mesure de proposer un accompagnement à 360 incluant le déploiement de FOOTBRIDGE en optimisant le coût et en assurant l’autonomie des équipes internes aux différents étapes du projet.
En conclusion, l’externalisation de la RSE peut-elle devenir une option ?
Une équipe RSE interne est le mode d’organisation le plus répandu et répond aux objectifs fixés la plupart du temps. Elle peut s’appuyer sur des compétences externes sur des projets ou des missions spécifiques.
L’externalisation du management RSE peut être une solution efficace pour structurer une démarche durable et crédible dans le prêt-à-porter, surtout si l’entreprise manque d’expertise en interne. Cependant, il est recommandé d’avoir un référent interne pour assurer le suivi et l’intégration des actions dans la stratégie globale. Une approche hybride (prestataire + montée en compétences interne) peut être une solution optimale pour garantir pérennité et cohérence.
Un accompagnement mixte avec une phase initiale d’externalisation suivie d’une montée en compétences des équipes internes peut aussi être la bonne option.
Comme toujours, il s’agit d’une affaire d’Hommes et de Femmes. Trouver les personnes compétentes, de confiance et capables de comprendre son organisation, ses process et sa situation économique pour mettre en œuvre les bons leviers dans le bon timing est la première clé.
Emmener l’ensemble des équipes en interne est l’autre facteur déterminant. Pour cela, la compétence RSE doit se diffuser à tous les étages.
Enfin utiliser les bons outils est indispensable pour opérationnaliser. Car la technologie doit aider et non épuiser les équipes.
Alors tout est possible !
A propos de GOOD FABRIC & FOOTBRIDGE
GOOD FABRIC accompagne également les marques dans leur stratégie RSE et leur mise en oeuvre, l’éco-conception de leurs collections et l’évolution de leur business model. L’entreprise GOOD FABRIC a été créé par Nathalie et Louis-Marie Vautier, entrepreneurs de la mode durable depuis 2004.
FOOTBRIDGE est une plateforme SaaS de traçabilité et de calcul d’impact environnemental dédiée aux acteurs de la mode, développée par GOOD FABRIC.
L’association des expertises de GOOD FABRIC et de la plateforme FOOTBRIDGE offre un accompagnement ciblé ou global en fonction des objectifs permettant le déploiement opérationnel de stratégie gagnante.
Les questions clés de l’article
- Qu'est-ce que la RSE et quand est-elle apparue dans les entreprises ?
La responsabilité sociale des entreprises est apparue en 1953 avec Howard Bowen, qui publia « Social Responsibilities of the Businessman ». Elle est devenue une préoccupation majeure pour la plupart des entreprises depuis la fin des années 2010, principalement sous la pression des réglementations européennes et françaises.
En 2025, malgré une tendance à la dérégulation, la situation climatique continue d’obliger les citoyens et les entreprises à trouver des solutions pérennes et innovantes pour les prochaines décennies. Dans ce contexte, les entreprises doivent faire preuve d’agilité stratégique dans un monde de plus en plus incertain, particulièrement celles qui veulent adopter une vision à long terme.
- Pourquoi externaliser la fonction RSE dans le secteur de la mode ?
L’externalisation de la fonction RSE présente plusieurs avantages pour les entreprises du secteur de la mode. Un prestataire externe apporte une expertise spécialisée avec une connaissance approfondie des enjeux RSE et des réglementations en vigueur (CSRD, DPEF, devoir de vigilance). Un regard extérieur permet d’identifier des axes d’amélioration et de structurer une feuille de route sans biais interne.
Cette approche offre un gain de temps et une optimisation des ressources, permettant à l’entreprise de se concentrer sur son cœur de métier.
De plus, un prestataire qualifié peut mieux cartographier les risques environnementaux et sociaux de la chaîne d’approvisionnement, établir des plans d’action et anticiper les évolutions réglementaires, renforçant ainsi la crédibilité auprès des parties prenantes.
- Comment équilibrer rentabilité et engagement RSE dans l'industrie textile ?
Pour équilibrer rentabilité et responsabilité, les entreprises de mode doivent considérer trois éléments complémentaires : désirabilité, rentabilité et engagement sociétal.
La créativité, l’excellence opérationnelle et la responsabilité ne sont pas incompatibles mais essentielles et complémentaires, à condition de repenser son business model et d’y apporter les bonnes réponses.
Le préalable est de définir une vision claire pour décliner des objectifs et un plan d’action alignés avec la stratégie globale de l’entreprise. Ce travail nécessite la pleine implication de la direction générale avec l’approbation des actionnaires. Plus de 80% de l’impact social et environnemental d’une marque textile se trouve dans ses produits, donc l’éco-conception doit être une priorité absolue pour réduire l’empreinte carbone tout en maintenant la viabilité économique.
- Quels sont les inconvénients d'externaliser les missions du responsable RSE ?
Déléguer la RSE à un prestataire externe présente certains risques. Le principal est le manque d’ancrage culturel et d’intégration interne, car un prestataire peut avoir du mal à s’intégrer pleinement à la culture d’entreprise et à engager les collaborateurs.
L’externalisation peut représenter un coût significatif selon l’ampleur de la mission. Il existe également un risque de dépendance si l’entreprise ne développe pas d’expertise en interne, et une possible réactivité réduite face aux urgences comparée à une équipe interne.
La transmission des compétences aux équipes internes peut s’avérer difficile à moyen/long terme. Des conflits d’intérêts peuvent surgir si des prestataires sont partenaires de certains fournisseurs ou ont des méthodologies standardisées qui ne s’adaptent pas aux spécificités de l’entreprise. Un suivi méticuleux est essentiel pour éviter les écarts entre les attentes et la réalité du travail effectué.
- Comment externaliser la stratégie RSE sans passer par la case recrutement ?
Pour externaliser efficacement la stratégie RSE, les entreprises doivent s’entourer d’une équipe experte et de confiance, capable de couvrir les principaux sujets de la RSE. Il est essentiel de cadrer précisément la mission et les objectifs, ainsi que de s’assurer de la transmission des compétences aux différentes équipes en interne.
Le prestataire doit être capable d’intervenir auprès du Comex tout autant que des équipes métiers, d’un commissaire aux comptes, d’un tricoteur ou d’un journaliste. Un accompagnement hybride avec une phase initiale d’externalisation suivie d’une montée en compétences des équipes internes peut être la solution optimale.
L’utilisation des outils technologiques adaptés est indispensable pour opérationnaliser sans épuiser les équipes. La maîtrise budgétaire est un point clé, et des solutions comme GOOD FABRIC proposent un accompagnement à 360° incluant le déploiement d’outils comme FOOTBRIDGE, optimisant les coûts tout en assurant l’autonomie progressive des équipes internes.
- Pourquoi les achats responsables sont-ils cruciaux dans une démarche RSE externalisée ?
Les achats responsables représentent un levier fondamental dans une démarche RSE externalisée, particulièrement dans le secteur textile où la chaîne d’approvisionnement est complexe. Le manque de transparence de la supply-chain constitue l’un des principaux défis pour les entreprises engagées dans la traçabilité de leur production. Les plateformes de traçabilité sont parfois trop focalisées sur la technologie et éloignées de la réalité du métier.
La difficulté de collecter les données pertinentes accapare l’essentiel des ressources, empêchant de se concentrer sur l’exploitation intelligente de ces informations pour améliorer les pratiques et réduire les impacts.
Un prestataire externe ayant une connaissance approfondie de la filière de production d’un vêtement et des contraintes liées au développement d’une collection peut apporter une valeur ajoutée significative en proposant des solutions qui répondent précisément aux attentes des utilisateurs, tout en respectant les normes éthiques élevées et en favorisant des pratiques commerciales durables.
- Quel est le rôle de la communication dans les projets RSE ?
La communication constitue le dernier étage de la fusée RSE et représente un véritable défi pour les marques qui s’engagent. Pour bien communiquer, il faut maîtriser son sujet, que ce soit sur l’éco-conception, les valeurs de la marque ou le respect de la législation. Les questions fondamentales sont :
- Dire quoi ?
- Comment se prémunir du risque de critique systématique voire de lynchage ?
- Comment répondre aux questions parfois très précises de certains clients ?
Les services communication ne maîtrisent généralement pas les enjeux et les sujets de la RSE et n’ont donc pas les clés pour les mettre en valeur. À l’inverse, un Directeur RSE n’est pas un directeur de la communication. Pourtant, valoriser ses engagements et les résultats obtenus sont un levier d’attachement à la marque.
Il est essentiel d’utiliser le bon ton, d’apporter des informations justes et précises, et d’éviter le greenwashing. Communiquer par la preuve nécessite de se concentrer sur le produit en utilisant des outils pertinents et simples à déployer.
- Comment la RSE impact-t-elle les pratiques sociales et environnementales dans l'industrie de la mode ?
L’impact social et environnemental est au cœur des préoccupations RSE dans l’industrie de la mode. Plus de 80% de cet impact se trouve dans les produits eux-mêmes, ce qui explique pourquoi l’équipe en charge de la RSE doit en priorité se concentrer sur l’éco-conception. Les entreprises qui se sont engagées dans la traçabilité de leur production démontrent leur volonté d’avancer sérieusement dans le bon sens, mais se heurtent souvent à des difficultés.
La RSE touche toutes les facettes d’une entreprise et nécessite une approche intégrée. Son succès dépend de l’implication collective et de l’acquisition des compétences à tous les niveaux. La qualité managériale d’un tel projet est déterminante pour faire des progrès significatifs.
Des outils comme FOOTBRIDGE permettent d’optimiser la productivité des projets de traçabilité et de mesure d’impact, en apportant les indicateurs utiles à l’éco-conception et la mesure d’impact des collections. La synergie entre traçabilité et calcul ACV (Analyse du Cycle de Vie) est une clé stratégique pour réduire l’empreinte environnementale tout en respectant les droits des travailleurs et en soutenant les communautés locales.